Entre emplois fictifs, recours abusifs et propos racistes, le parti n'a pas changé malgré la condamnation de #LePen qui refuse de rendre l'argent...

Après la condamnation de Marine Le Pen pour l’affaire des assistants parlementaires au Parlement européen, le RN continue de défier la justice avec une nonchalance qui frôle le mépris. Le parlement européen réclame le remboursement des 3,5 millions d'euros de dommages-intérêts, mais le parti préfère jouer la montre plutôt que de rendre l'argent. Sébastien Chenu, vice-président du RN, réécrit la réalité en niant l'existence d'emplois fictifs malgré des preuves accablantes. Et quand on parle de détournement de fonds, c’est la loi qui le dit, pas nous.

Mais ce n’est pas tout : l’affaire des assistants parlementaires n’est même pas un cas isolé. Mediapart révèle que le système de "postes fantômes" est encore en vigueur, avec Andréa Kotarac, conseiller régional, occupant simultanément deux emplois sans respecter les règles. Et pendant que le RN conteste à nouveau une décision de justice, Marine Le Pen, déchue de son mandat local, continue de recourir à la justice pour retarder l’inévitable.

En parallèle, d'autres membres du RN s’illustrent par des propos racistes, comme le député Daniel Grenon, jugé pour ses déclarations infâmes sur les "Maghrébins". L’argument de la mauvaise compréhension est toujours de mise. Quand le racisme devient un quiproquo, on se demande où le vernis de la dédiabolisation a bien pu passer. Mais au final, peu importe combien de fois ils essaient de repeindre leur image : les casseroles sont là, bien rangées sous le tapis. Le RN n’a pas changé. Il continue de mentir, semer la division et manipuler la vérité.