Aurore Bergé accuse à tort des manifestants pro-palestiniens d’avoir attaqué une boulangerie à Strasbourg. La vidéo qu’elle relaie ne montre rien de tel, et la version officielle confirme qu’il s’agissait d’une altercation isolée. La boulangerie n’a jamais été visée. Ce n’est pas la première fois que la ministre se livre à ce type de manipulation. Déjà en 2024, elle avait nié sous serment des liens avec une lobbyiste des crèches privées, démentie ensuite par une enquête journalistique. Face aux critiques, elle nie, accuse, porte plainte. Une stratégie qui devient un mode de gouvernance : transformer les faits, attaquer les opposants, se poser en victime. Ce cas n’est pas isolé : il s’inscrit dans un glissement dangereux du débat public, où toute critique est présentée comme une menace et toute exigence de vérité comme une agression.