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Une girouette à Matignon : les archives qui "tuent" Bayrou
Cette semaine, Nabil Touati explore les contradictions de Bayrou : défenseur du non-cumul, il cumule aujourd’hui maire et Premier ministre. Ses volte-face sur le 49.3 et l'extrême droite interrogent également...
Cette semaine, notre chroniqueur, Nabil Touati, s’est intéressé à François Bayrou. L’épreuve des archives s’avère cruelle pour le nouveau Premier ministre. Car comparant d’anciennes déclarations et d’autres plus récentes, on se rend vite compte qu’il retourne souvent sa veste. D’abord partisan de la suppression du 49.3, au point de le proposer dans son programme présidentiel de 2007, François Bayrou vante désormais les mérites du passage en force du gouvernement à l’Assemblée “Je serai un maire à 100%”, jurait François Bayrou avant de se faire élire à Pau. Mais il cumule aujourd’hui ses fonctions de maire et de Premier ministre. Pour justifier son reniement sur le non-cumul des mandats, l’élu béarnais avance des raisons… peu crédibles. Plus inquiétant : sa capacité de résister aux exigences de l'extrême droite paraît plus que fragile.
François Bayrou met aujourd’hui en sourdine tout ce qui pourrait froisser la susceptibilité de Marine Le Pen. Au point de ne plus oser dire que le Rassemblement national est un parti d'extrême droite. Mais il reste peut-être un sujet sur lequel François Bayrou ne s’est pas encore renié : son plaidoyer pour le pluralisme et l'indépendance des médias.
Un positionnement “anti-système” lancé dans le 20 heures de TF1 face à Claire Chazal, puis sur Europe 1 en affrontant Jean-Pierre Elkabbach lors d’un échange cultissime.