Le gouvernement Bayrou remet une pièce dans la machine de l’islamophobie en se prononçant contre le port du voile dans les compétitions sportives. On en parle avec la journaliste sportive Gnamé Diarra, et avec Beligh Nabli.

Le gouvernement Bayrou remet donc une pièce dans la machine de l’islamophobie en se prononçant, en partie, contre le port du voile dans les compétitions sportives. La proposition de loi LR interdisant sera bientôt examinée à l’Assemblée nationale, Un texte soutenu par le ministre de l’Intérieur, qui martèle, de plateau en plateau, le même discours anti-musulmans. Alors que des désaccords commencent à poindre dans le gouvernement autour de ce débat, François Bayrou laisse faire, malgré les nombreuses sorties médiatiques de sportifs comme Teddy Riner, qui s’est opposé à cette interdiction. De son côté, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est dit, mardi 25 mars, «en désaccord radical» avec le judoka. La sortie du quintuple champion olympique de judo, vilipendée par la droite, illustre un débat qui gagne en intensité ces derniers jours, impliquant aussi bien des figures politiques que des sportifs.

De quoi ce sempiternel débat sur le port du voile est-il le nom ? On en parle avec la journaliste sportive Gnamé Diarra, et avec Beligh Nabli, professeur des universités en droit public et co-fondateur de Chronik, un collectif engagé dans le débat public. Également auteur de multiples ouvrages dont “l’Etat, droit et politique” aux éditions Armand Colin et “Relations Internationales” aux éditions Pedone. 

Beligh Nabli et son invité nous livrent leur expertise une fois par semaine, sur la politique nationale et internationale dans cette émission qui analyse sans détour des faits majeurs de l’actualité.