Mensonges, conflit d'intérêts et école ultra-réac : la ministre Oudéa-Castéra au coeur d'un scandale
Ce fut le feuilleton politique du weekend. Il commence vendredi, lors de la première sortie officielle d’Amélie Oudéa-Castéra, la ministre à la tête d’un super ministère couplant les Sports à l’Education Nationale. Interrogée sur la scolarisation de ses enfants dans le très prestigieux et problématique établissement privé Stanislas (qui prône la non mixité des genres, ou encore condamne l’homosexualité), elle répond aux journalistes avec plein de mépris.
Un extrait vidéo vu à cette heure plus de 16 M de fois rien que sur le post Twitter de BFMTV. Une sortie qui a immédiatement indigné l’opinion publique et les syndicats d’enseignants. Ces derniers dénoncent une ministre qui reconnaît un problème de remplacements de professeurs dans l’Education Nationale tout en n’assumant pas que ce problème, aux yeux des syndicats, découle des politiques menées par Emmanuel Macron.
Depuis, malgré les excuses de la ministre, l’affaire à enfler tout le WK, jusqu’à hier où Libération nous a appris que la ministre à probablement menti aux journalistes vendredi pour justifier son choix. Non, son fils Vincent n’a pas subi des “paquets d’heures pas remplacés” et n’aura en réalité passé que 6 mois de petite section de maternelle dans le public. Aïe.
Pour aborder ce qui pourrait devenir le premier scandale du tout frais gouvernement Macron-Attal, Cemil Sanli reçoit David Perrotin, journaliste chez Mediapart, il est l'auteur de plusieurs révélations sur ledit établissement Stanislas et sur la scolarisation des enfants de la ministre…