Notre actualité est édifiante... et souvent désespérante. Cette chronique la balaie avec indignation, étonnement, délectation... et toujours un peu d’humour.
Macron aux français :"Taisez-vous les rageux, je nomme qui je veux !"
Faut-il essayer de comprendre la logique qui a présidé à la formation du nouveau gouvernement français en se servant des outils classiques de l’analyse politique ? Essayer de trouver une cohérence politique globale qui aurait présidé au choix de Gabriel Attal pour Matignon et des différents membres de son gouvernement, dans le style “sortir de la crise politique latente qui existe depuis les dernières législatives avec une absence de majorité réelle” ou “conjurer le risque d’éclatement de Renaissance après les déchirures consécutives à la loi Immigration” ? Ou encore “redonner de la vigueur au social-libéralisme pour éviter que l’Histoire retienne qu’il n’a été qu’un extrême centre annonciateur du sacre de l’extrême droite” ? Dans cette chronique satirique au vitriol, notre journaliste Théophile Kouamouo répond catégoriquement “non”.
“Il faut descendre un peu plus bas, admettre que ce sont des motivations triviales qui agitent le sommet de notre État. Pour commenter avec justesse les soubresauts de la Macronie, il faut la raconter comme on chroniquerait les relations tourmentées des personnages d’une télé-réalité. Au ras des pâquerettes. Quand on descend dans les bas fonds de la grille d’explication, bizarrement tout se tient”, grince Théophile Kouamouo. Et la clé d’explication principale des choix exercés au sommet de l’État a un seul nom, selon notre chroniqueur du jour : le fait du prince, son bon plaisir.