La chronique politique de Françoise Degois, journaliste, ex numéro deux du service politique de France Inter.
Ils paniquent à l’idée de perdre les Européennes : Macron et Attal font le forcing médiatique
Nouvelle édition de “Sans langue Degois”, le débat hebdomadaire qui met Françoise Degois, journaliste, chroniqueuse pour plusieurs médias, ancienne conseillère politique qui se considère comme rose vif, face à un contradicteur. Et comme souvent, elle est face à Paul Elek, analyste politique pour Le Média.
Au sommaire :
La Macronie joue son va-tout à quelques jours des élections européennes. Le président de la République s’invite jeudi sur TF1 et France 2 pour évoquer, officiellement, les 80 ans du débarquement de Normandie. Mais les oppositions l’accusent de mener une campagne déguisée et du coup annoncent saisir l’ARCOM à ce sujet. Lundi déjà, Gabriel Attal surgissait à l’improviste pour “donner un coup de main” à Valérie Hayer lors d’un débat entre têtes de listes à la Maison de la Radio. A quel point sont-ils désespérés pour être à ce point sans gêne ? On en parlera.
Retour sur l’entretien entre Darius Rochebin, de TF1/LCI, et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Un entretien précédé de nombreuses contestations. Mais finalement, le pari journalistique est-il réussi ? Peut-on interviewer un dirigeant controversé (et ici un dirigeant menacé d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale) sans pour autant lui servir la soupe ? Le plan de Joe Biden pour la fin de la belligérance entre Israël et la Palestine est-il porteur d’espoir ? Un plan en trois phrases, de quarante jours chacune qu’on peut résumer ainsi : cessez-le-feu, retrait de l’armée israélienne des zones densément peuplés, libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens, puis déploiement humanitaire massif… Les deux parties l’accepteront-elles ? Et au fond, que recherche le président américain ?