"Toujours debout !", c'est l'émission quotidienne du Média diffusée en direct qui décrypte l'actualité en présence de nombreux invité.e.s !
Hommage à Jean Moulin : l’ignorance crasse de Macron
Nous sommes mercredi 9 mai 2023, voici le programme de Toujours Debout présenté par Lisa Lap.
▶ Entretien d'Actu : Enora Chopard, Porte-parole du collectif Non à l'A133-A134
Les “soulèvements de la terre”. Ce mouvement de protection des terres qui rassemble citoyens, ong, paysans, associations, partis politiques des gauches s’est fait surtout connaître pendant les manifestations contre les méga-bassines. Mais ce ne sont pas les seules terres que les écologistes défendent. Un autre combat contre l’artificialisation des terres s’est relancé il y a quelques semaines. Ce week-end s’est déroulé autour de Rouen le festival et la manifestation “Des bâtons dans la route”, contre le projet autoroutier A133-A134. A l’appel du Collectif Non A133-A134, des Soulèvements de la Terre et des Naturalistes Des Terres, rejoints par bien d’autres collectifs et associations ; les quelques 4000 manifestants ont diversifié les actions entre balade naturaliste, blocage de l’A13, installation de nichoirs dans la forêt menacée. Pour créer des obstacles à la coupe des arbres, des manifestants ont implanté des clous dans les troncs et ont grimper sur les cimes des feuillus pour les relier par des filins métalliques. Et ce genre de projets routiers, et de mobilisation contre, n’est pas isolé ou nouveau. Près Toulouse déjà, le week-end du 22 avril, plus de 8000 personnes se sont mobilisées contre le projet autoroutier A69. Quels dangers représentent ces projets ? Sont-ils la réponse aux problèmes de mobilité ou sont-ils une nouvelle fausse bonne idée ? Pour en parler nous recevons Enora Chopard, Porte-parole du collectif Non à l'A133-A134.
▶ Carte Blanche : Julien Théry, historien
Et si on revenait sur les commémorations du 8 mai 1945, qui ont été pour le moins agitées en ces temps de casserolades et d’intervilles du zbeul ? Pas pour raconter les mésaventures d’Emmanuel Macron notamment à Lyon, mais pour aller dans le fond des choses, c’est-à-dire évoquer l’instrumentalisation de l’histoire contemporaine par le pouvoir, dans le but de se légitimer. Selon notre historien Julien Théry, la Macronie sait en réalité très peu de quoi elle parle quand elle évoque le 8 mai. Ce qui est logique, selon lui, parce qu’elle se caractèrise de manière générale par une inculture générale, qui serait le pendant du vide néolibéral. On a voulu décortiquer avec lui les commémorations qui ont eu lieu, ce qui a été dit mais aussi et surtout ce qui a été occulté.