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Tous espionnés, tous fliqués : la surveillance de masse aux portes de l’université
Début décembre, la Quadrature du Net appelait à soutenir un mouvement étudiant qui prenait de l’ampleur à Paris 8.
Dans leur viseur, la startup TestWe et son service de télésurveillance d’examens à distance alors jugé « déshumanisante, discriminatoire et intrusive, en plus d’être très clairement illégale. »
Deux semaines plus tard, le 15 décembre dernier, le tribunal administratif de Montreuil a décidé de suspendre l’usage de ce logiciel. Une victoire pour les étudiant/es de Paris 8 qui met aussi l’accent sur un sujet plus vaste concernant la surveillance de masse.
Ce dernier prend par ailleurs, de plus en plus d’ampleur, notamment depuis la période Covid et le nouveau projet de loi présenté ce mercredi 21 décembre au conseil des ministres, pour l'accueil des JO 2024. Cette loi prévoirait un déploiement extraordinaire d’algorithmes de vidéo-surveillance sur la capitale. Un projet qui va de pair avec une le futur déploiement de 315 nouvelles caméras de vidéosurveillances dans Paris par Anne Hidalgo.
Pour en parler, notre journaliste Cemil Şanlı, a reçu Bastien Le Querrec et Noémie Levain, juristes à la Quadrature du Net et qui ont aussi soutenu le mouvement d’étudiants opposé à la télésurveillance.