Parce qu’il n’est plus possible que seuls “les milieux autorisés” soient autorisés à penser notre monde, ses réalités et ses combats. Cette émission se veut le carrefour des intellectuel·le·s, penseuses·eurs et actrices·eurs des luttes sociales dissident·e·s et/ou invisibilisé·e·s.
Pauvreté, autoritarisme : le nouveau monde de Macron
Quatre-vingt dix auteurs. Il n’en fallait pas moins pour faire l’analyse de ces 50 dernières années d’une France devenue foncièrement néo-libérale et autoritaire. L’idée de réaliser un ouvrage si conséquent - intitulé le « Nouveau Monde » et publié aux éditions Amsterdam - était de rendre compte d’un processus historique qui nous a permis d’atterrir là où nous sommes.
Dominés par une classe politique qui a massacré les services publics. Dominés par des élites économiques et financières toutes puissantes, qui en sont là justement parce que depuis près de 50 ans, la classe politique s’est évertuée à leur dérouler le tapis rouge en dérégulant, en faisant des cadeaux fiscaux - encore et toujours plus. Dominés aussi par une classe médiatique concentrées entre les mains des grands patrons du CAC40 et qui ne laisse plus aucune place au pluralisme politique, à la parole scientifique ou encore à l’investigation. Dominés enfin par un État de plus en plus autoritaire ; dussions-nous rappeler le traitement réservé aux Gilets Jaunes, aux manifestants contre la loi sécurité globale ou encore la réforme des retraites.
Et le fer de lance de ce paradigme néo-libéral et autoritariste : Emmanuel Macron, fraîchement réélu pour cinq années supplémentaires.
Pour parler de tout ça, Allan Popelard, co-directeur du « Nouveau Monde », est venu sur le plateau du Média.