Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Diplomates, préfets, militaires... pourquoi ils n'en peuvent plus sous Macron.
Que se passe-t-il au Quai d’Orsay, alors que la guerre en Ukraine ouvre manifestement une nouvelle ère dans les relations internationales ? Nos diplomates poursuivent-ils via leur mouvement un intérêt corporatiste ou leur combat pour la préservation de leur métier rencontre-t-il l’intérêt général ?
La France s’effondre-t-elle ? Son rayonnement international est-il compromis ? Sa diplomatie est-elle dans un état aussi préoccupant que ses services publics de la santé et de l’éducation ? Ces questions paraîtraient incongrues si une journée de grève et de manifestation n’avait pas montré aux yeux du monde l’ampleur du malaise. Que se passe-t-il au Quai d’Orsay, alors que la guerre en Ukraine ouvre manifestement une nouvelle ère dans les relations internationales ? Nos diplomates poursuivent-ils via leur mouvement un intérêt corporatiste ou leur combat pour la préservation de leur métier rencontre-t-il l’intérêt général ? Emmanuel Macron a-t-il raison quand il pointe du doigt un “État profond” tenu par des diplomates et qui contraindrait les politiques ? Alors que la guerre en Ukraine bat son plein, la France a-t-elle seulement les moyens de mener une diplomatie autonome, “gaulienne” diraient certains, non alignée en tout cas ?
Nous abordons ces questions avec Laurent Bigot, ancien diplomate, évincé en 2013, sous François Hollande et sous Laurent Fabius donc, parce qu’il avait commis le crime de clairvoyance au sujet des compromissions et de l’aveuglement français au Sahel.