Jeudi dernier, une décision historique a été prise par l’UE. La Commission, qui n’est pourtant pas connue pour ses positions gauchistes, a rendu publique une proposition de directive qui remet en cause le principe même de l’économie ubérisée.

Jeudi dernier, une décision historique a été prise par l’Union européenne.

La Commission, qui n’est pourtant pas connue pour ses positions gauchistes, a rendu publique une proposition de directive qui remet en cause le principe même de l’économie ubérisée. Les travailleurs des plateformes comme Uber justement, Deliveroo et autres doivent bénéficier d’une présomption de salariat. Jusqu’ici, les chauffeurs VTC et livreurs exercent sous le statut de travailleurs indépendants. Ils n’ont pas droit au salaire minimum, aux congés payés, à la protection sociale. Ils sont taillables et corvéables à merci. Comment cette victoire a-t-elle été obtenue ?

Nous avons joint la députée européenne Leila Chaibi, élue pour le compte de la France insoumise. Elle est l’une des parlementaires européennes à avoir le plus agi pour arriver à l’adoption de cette directive par la Commission européenne. Elle explique qu’en réalité tout a commencé devant les tribunaux.