Le regard d'un des journalistes du Média sur l'actualité et les grands enjeux du moment
Mais qui peut encore soutenir Macron sans avoir honte ?
Denis Robert s’est réveillé cotonneux au premier jour de son déconfinement au point de plus savoir si le Covid sévissait toujours. Le temps se déconfit et nous pousse à une introspection et à une projection. Qu’est ce qui a merdé pour qu’on en arrive à cette déconfiture ? Peut-on rêver d’un monde meilleur ? Rien que poser la question nous déprime. On sent que la réponse est non. On sent que si on n’entreprend rien de fort, de collectif, (allez lâchons le) d’insurrectionnel, ce sera pire.
«La catastrophe, c’est que les choses continuent comme avant.» disait Walter Benjamin.
Pour cet édito interlope, il sort la machine à baffes contre le prix des masques, les stars du showbiz qui s’achètent une conscience à bon compte, la mort qui rôde chez les octogénaires, la télévision qui les abrutit, Marlène Schiappa et les députés macro-sésessionistes : Comment peut-on être député enmarcheur aujourd’hui sans avoir honte ? Sans assumer qu’on n’est là pour obéir aux ordres du patron et pour toucher sa pitance ?
Il sort surtout le bazooka contre BlackRock : Pendant qu’on s’occupe de l’épidémie, on oublie que cette firme est un virus tout aussi dangereux à long terme qui grignote nos vies, nos intimités, nos comptes en banque. Et qui travaille dans l’ombre. BlackRock prospère comme la mafia. Moins on en parle, plus ça agit, écrit-il. Et Larry Fink, son patron libertarien de 68 ans, reçu en grande pompe à l’Elysée ? C’est un parrain qui cache son jeu pour mieux nous faire les poches et qui pense qu’on devrait travailler jusque 68 ans, parce que le travail est, épanouissant. Larry, c’est l’art d’ignorer les pauvres et d’enrichir les riches.
Pour chuter sur la constitution d’un nouveau conseil national de la Résistance : La révolution je ne sais pas si on va la faire, mais depuis un peu plus d’un mois, nous sommes un petit groupe à travailler à inventer notre manière à nous de résister et de désobéir… Bientôt va naître un groupe dont vous allez entendre parler. On résistera à Macron, aux emmarcheurs, à BlackRock, aux globalisateurs qui veulent nous essorer encore un peu avec leur art d’ignorer les pauvres… Demain, c’est certain on va rigoler. Mais va falloir serrer les machoires…