Coup de gueule, coup de coeur, coup de blues… Dans cette rubrique diffusée à l’improviste, un journaliste du Média se saisit d’une question d’actualité tout en se gardant bien de se cacher derrière son petit doigt.
Macron 1er : ultime sauveur de l'humanité
Au lendemain du sommet du G7 qui s’est tenu à Biarritz du 24 au 26 août 2019, les médias majoritaires français présentaient Emmanuel Macron comme « le meilleur président de la terre », un homme d’équilibre dans un monde dirigé par des fous comme l’Américain Donald Trump et le Brésilien Jair Bolsonaro. Et pourtant, les percées vantées sur la crise iranienne ou sur les pourparlers avec les géants américains du numérique n’en étaient pas, une fois passés les effets de com. « Ce moment d’hystérie médiatique nous rappelle à quel point la confrérie des éditocrates parisiens sont conditionnés par des réflexes de Cour, eux-mêmes encouragés plus ou moins directement par leurs donneurs d’ordre », affirme Théophile Kouamouo dans cette chronique. « Sur les sujets internationaux, qui sont par nature plus évanescents pour l’opinion publique que la rude actualité nationale, que les Français subissent directement, ils ont l’impression d’être en roue libre. Et ils se font plaisir, en se disant que d’une manière ou d’une autre, ils pourront jouer sur la fibre patriotique et le petit fond chauvin de leurs concitoyens… Mais le problème de fond est là : cette connivence permanente, de plus en plus voyante, entre les pouvoirs et un nombre trop important de ceux qui sont censés être un contre-pouvoir », dénonce-t-il.