Coup de gueule, coup de coeur, coup de blues… Dans cette rubrique diffusée à l’improviste, un journaliste du Média se saisit d’une question d’actualité tout en se gardant bien de se cacher derrière son petit doigt.
Répression : Lallement s'en va... mais son successeur inquiète
C’est une nouvelle qui en ravira plus d’un. Le préfet de police de Paris Didier Lallement prend sa retraite, à 66 ans. « Un âge qui n’est pas compatible avec des fonctions opérationnelles de haute intensité » avoue t-il. Car c’est bel et bien son âge qui lui vaut son départ, et non les très nombreuses polémiques sur sa gestion ultra-violente des foules ou encore ses petites phrases assassines à ses détracteurs . On retiendra par exemple, son cinglant "Nous ne sommes pas dans le même camp, madame”, lancé avec mépris à une gilet jaune.
Jusqu’au bout, il a usé de la force pour réprimer les manifestants, mais également, plus récemment, les supporters anglais, lors de la Ligue des champions en mai 2022.
« Je pars avec la fierté du devoir accompli, mais je conserve la blessure de l’échec du Stade de France. (...) Que le drapeau tricolore ait été sali est pour moi une douleur et une responsabilité que je dois assumer », écrit-il dans un courrier adressé aux agents de la Préfecture de police de Paris.
A l’occasion de son départ en retraite, Le Média propose un bilan de son “règne” sur Paris : pratiques illégales, volonté de “mater” toutes volontés d’opposition au gouvernement… Soyons honnêtes, nous ne le regrettons pas. Mais le problème Lallement ne serait-il pas plutôt un problème plus large ? Lallement ne serait-il pas le symptôme et non la cause ? Eléments de réponse.