Coup de gueule, coup de coeur, coup de blues… Dans cette rubrique diffusée à l’improviste, un journaliste du Média se saisit d’une question d’actualité tout en se gardant bien de se cacher derrière son petit doigt.
Les cheminots mangent-ils les enfants ? Les ressorts d'une propagande malhonnête
Et si Noël était gâché par les grèves parce que les cheminots nous prennent en otage pour les fêtes ? C’est ce que laissent entendre les médias mainstream, le gouvernement et la direction de la SNCF.
Mais rien n’est aussi faux et les responsables sont très forts pour faire porter le chapeau aux grévistes. Alors au Média, on a décidé de mettre en avant ces inégalités de traitement et de faire la lumière sur ces revendications et ces injustices qui vont au-delà d’une simple question de transport pour Noël.
Les rédactions parisiennes, se sont en effet bien nourries de cette communication de grise de la direction de la SNCF à deux francs, et on ne sait, finalement, pas grand-chose de ce mouvement de grève. Les règles sont simples. Rejeter la faute sur les grévistes. Diviser, pour se poser en sauveur par tous les moyens possibles.
Et cette dernière fait donc des propositions pour les usagers mais évidemment aucune solution pour les salariés. Des remboursements de 200% des billets perdus ou encore un TGV "spécial enfant" pour ceux qui n’ont pas pu rejoindre leurs familles. Autant de propositions miracle pour se faire bien voir. À partir de là, plus facile de taper sur les méchants grévistes plutôt que sur les conditions qui les ont poussés à faire grève.
Pourtant, la hausse des salaires, la défense des services publics et de meilleures conditions de travail, ça devrait intéresser tout le monde.