Je fais un don

On s'autorise à penser

Retrouvez ce podcast sur votre plateforme préférée
Apple PodcastsSpotifyOvercastCastboxGoogle PodcastsPocket CastsBreakerRadioPublicRSS
On s'autorise à penser

Parce qu’il n’est plus possible que seuls “les milieux autorisés” soient autorisés à penser notre monde, ses réalités et ses combats. Cette émission se veut le carrefour des intellectuel·le·s, penseuses·eurs et actrices·eurs des luttes sociales dissident·e·s et/ou invisibilisé·e·s.

Constitutions, pièges à con ? Sortir des illusions | Lauréline Fontaine, Julien Théry

6e République ? Pourquoi pas, nous dit la juriste Lauréline Fontaine. Mais les choses se décident en-deçà des constitutions, qui ne viennent qu'après les changements. Car les constitutions ont surtout tendance à « maintenir les peuples à distance du pouvoir ».Une discussion historique et politique avec Julien Théry, dans ce nouveau numéro d'« On s'autorise à penser »

« Les textes constitutionnels n’ont jamais eu les vertus qu’on leur prête : plutôt que de favoriser le progrès social et l’égalité, ils ont le plus souvent été des outils de domination » : telle est la thèse du nouveau livre de la juriste Lauréline Fontaine. Thèse étonnante, qui peut même sembler provocatrice, puisqu'elle va à l'encontre de l'idée fondatrices de la politique moderne en Occident selon laquelle l'Etat de droit, les libertés et la démocratie sont nées du mouvement constitutionnel. Depuis l'Habeas Corpus en Angleterre, les Lumières et le libéralisme ont posé comme socle du bon ordre politique la capacité à imposer des limites légales à l'arbitraire de l'Etat. Sans nier la nécessité d'un tel socle, Lauréline Fontaine montre cependant que les constitutions, qui se sont imposées dans tous les pays du monde ou presque, sont demeurées incapables de limiter le pouvoir des intérêts constitués. Ecrites par et pour des propriétaires, elles « servent avant tout à l’affirmation d’une rationalité économique indifférente au sort des populations » et à « maintenir les peuples à distance du pouvoir ».

On peut en déduire que la 6e République ne sera pas en soi une solution : les choses, nous dit Lauréline Fontaine, se décident en-deçà des constitutions, qui ne viennent qu'après les changements décisifs. Une discussion historique et politique avec Julien Théry, dans ce nouveau numéro d'« On s'autorise à penser ». ●●

Retrouvez aussi Lauréline Fontaine dans un épisode précédent, consacré aux mystifications françaises autour de la prétendue impartialité du Conseil constitutionnel.

Constitutions, pièges à con ? Sortir des illusions | Lauréline Fontaine, Julien Théry

On s'autorise à penser

Parce qu’il n’est plus possible que seuls “les milieux autorisés” soient autorisés à penser notre monde, ses réalités et ses combats. Cette émission se veut le carrefour des intellectuel·le·s, penseuses·eurs et actrices·eurs des luttes sociales dissident·e·s et/ou invisibilisé·e·s.

En voir +

Vous aimerez aussi

Le Média n'appartient ni à l'état, ni à des milliardaires, il est financé uniquement par des citoyens comme vous.

Il est en accès libre pour le plus grand nombre grâce à des citoyens qui contribuent tous les mois. Devenez Socio pour soutenir l'information indépendante !

Rejoignez les Socios

Afin de rester indépendant et en accès libre pour le plus grand nombre, et de continuer de vous proposer des enquêtes sur les magouilles de la Macronie et les arnaques des multinationales, des reportages de terrain au plus près de ceux qui luttent, des entretiens, débats et émissions comme on n'en voit plus à la télé, nous avons besoin de vous !