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Oui aux neonazis et non aux casserolades ? Le jeu dangereux de Macron
Samedi 6 mai dernier, 500 manifestants ont défilé avec cagoules et drapeaux à croix celtique en plein Paris, alors même que la liberté de manifester des opposants à Emmanuel Macron est violemment entravée au quotidien. Un évènement qui fait froid dans le dos, dans un contexte toujours plus propice à la prolifération de l’extrême droite.
Un rassemblement qui fait donc tâche et qui survient 2 jours avant la commémoration de la victoire des alliés sur le nazisme et ainsi qu’une réponse de la majorité tardive, alors même que la patronne du rassemblement national condamnait cette marche.
Alors, rappelons-le, si l’extrême droite non ne casse pas des vitrines elle ôte bien des vies. On peut se souvenir de l’assassinat par balles du rugbyman, Martin Aramburu, en plein Paris en mars 2022 ou encore la mort de Clément Méric dont on commémore cette année les 10 ans. Plus récemment, lors de la coupe du monde, des néonazis ont attaqué des supporters franco-marocains. Une forme d’impunité qui bénéficie à l’extrême droite.
Autant de raisons sur lesquelles Mathieu Slama, essayiste et auteur de “Adieu la liberté” aux Editions de la Cité, revient, au micro de Nadiya Lazzouni, dans cet entretien d'actu.