« Carte blanche », c’est la rubrique du Média consacrée à nos coups de gueule, coups de cœur et à nos partis pris. À nos opinions, étayées par des faits scrupuleusement respectés mais éclairés par nos différentes sensibilités.
Léa Salamé, Michaël Zemmour, Olivier Véran... La com de Macron s'effondre
La Macronie tente de faire avaler la pilule de la retraite à 64 ans. Pour ce faire, elle sort ses plus beaux éléments de langage. Elle met en avant la promesse d’une pension de retraite à 1200 euros bruts minimum pour tous les retraités. Sauf que cette promesse c’est la poudre de perlimpinpin. Les économistes, Michaël Zemmour en tête, ont démonté l’intox du gouvernement Borne, en pointant du doigt le fait que même après la réforme des retraites, plus de 4 millions de retraités continueraient à toucher une pension inférieure à 1200 euros bruts. Le tout sous les yeux ahuris des éditorialistes et journalistes des grands médias, qui ont mis bien du temps à s’éveiller et à se débarrasser de leur servilité. Depuis, assaillis de questions, les ministres se défaussent, bégayent, hésitent, incapables d’assumer l’énorme fake-news qu’ils ont répétés à longueur de plateau TV le mois dernier.
Dans sa carte blanche en compagnie de Cemil Şanlı, notre journaliste Thomas Dietrich analyse ce moment médiatique et politique si particulier, où ce mensonge éhonté des 1200 euros de pension minimale a pu prospérer. Le tout pour faire passer une réforme des retraites, qui est honnie des trois-quarts des Français et qui mobilise largement dans la rue.