Le 4 avril 2025, sur CNews, Pascal Praud suggère que certaines femmes dénoncent des agressions sexuelles par vengeance, faute d’avoir été désirées. Ce vieux fantasme des “mal baisées” ressurgit encore, nourrissant une culture du viol qui déshonore la parole des victimes et protège les agresseurs. Dans cette société où les agresseurs conservent souvent leur pouvoir, Gérard Depardieu incarne un autre visage de l’impunité : accusé de viols et agressions sexuelles par seize femmes, jugé pour deux cas récents, il continue de bénéficier de soutiens publics, y compris du président Macron. Pendant que les victimes affrontent les procès, les doutes, les remises en question... Les puissants se tiennent debout. Comme Éric Brion, premier homme mis en cause par #BalanceTonPorc, fait chevalier de l’Ordre national du Mérite, alors que Sandra Muller, qui l’avait dénoncé, a été traînée en justice. Ce système doit changer. La loi Riotton-Garin, qui vise à inscrire le consentement dans le Code pénal, est une avancée, même symbolique. Malgré les résistances de certains, la parole des victimes se libère, portée par des mouvements et des collectifs. La lutte pour la justice se renforce, chaque témoignage étant une fissure dans le patriarcat.