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Même Hollande tacle Macron : une faute institutionnelle
François Hollande qui tire les oreilles de Macron, Stéphane Plaza devant le juge pour violences conjugales, un proche de Macron qui gagne gros aux JO2024, et les actualités du conflit au proche Orient, c'est le programme de ce nouveau flash estival du Média présenté par Irving Maggi.
Il s’était fait discret depuis les résultats du second tour des élections législatives, voilà maintenant que François Hollande fait entendre son avis sur la décision d’Emmanuel Macron de ne pas nommer un gouvernement avec le Nouveau Front Populaire. Dans un entretien accordé au magazine Le Point il dénonce ainsi une faute, “constitutionnelle et politique” de la part de l’actuel président de la République.
C’est le Canard Enchaîné qui pointe le problème du doigt dans son édition hebdomadaire parue ce matin : “Paris 2024 : les affaires en or d’un bon ami de Macron”. Au départ, une simple question : combien le géant de l’événementiel GL Events a-t-il raflé aux JO ? Réponse du président de Paris 2024, Thomas Estanguet : "On ne communique pas les montants" payés à GL Events. L'opacité règne là où coule les millions.
Le procès de Stéphane Plaza, animateur phare de la chaîne M6, est attendu ce mercredi 28 août au tribunal correctionnel de Paris pour répondre à des accusations de violences conjugales portées par deux de ses anciennes compagnes. Les faits reprochés à Stéphane Plaza, qui se seraient déroulés entre 2018 et 2022, concernent des violences physiques et psychologiques. L’une des plaignantes l’accuse de lui avoir luxé et cassé des doigts lors d’une dispute en avril 2022. Une voisine, alors témoin de la scène à l'époque, a notamment confirmé ces accusations. L’enjeu est de taille, puisque Plaza encourt une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison et 150 000 euros d’amende en cas de condamnation.
Enfin, côté Proche-Orient, l’armée israélienne a mené des raids à Tulkarem, puis dans la nuit de mardi à mercredi c’est Jénine qui était cette fois le théâtre de ces raids, faisant à l’heure où nous enregistrons, une dizaine de morts. Israël qualifie ce raid « d’opération de contre-terrorisme ».