Notre actualité est édifiante... et souvent désespérante. Cette chronique la balaie avec indignation, étonnement, délectation... et toujours un peu d’humour.
Macron fait campagne pour Bardella et Le Pen : ça commence à se voir
« En France, les 18 juin se suivent et ne se ressemblent pas. Le 18 juin 1940, le général Charles De Gaulle, exilé et refusant la fatalité d’une nation occupée et capitularde, prononçait son fameux appel. Quel que soit le regard que l’on porte de manière rétrospective sur le général De Gaulle, il est évident pour tous qu’il s'agit là d’un grand discours. Pas de trace de grandeur, de hauteur ou de dignité en revanche dans le discours du 18 juin 2024 d’Emmanuel Macron. Peut-on d’ailleurs parler de discours ? Ou plus certainement de bavardage à la fois indigne et inconsistant ? Notre bien-aimé président était à l’île de Sein, en Bretagne, haut lieu de la résistance contre l’Occupation, pour y commémorer les mots libérateurs de son prédécesseur. Il faut rappeler que dans ce coin de France, on est tellement habité par l’empreinte laissée par l’Histoire de France que Marine Le Pen a été copieusement huée quand elle s’y est invitée. Et pour cause : son parti s’inscrit dans la lignée du pétainisme et de collaboration. » Dans cette chronique au vitriol, Théophile Kouamouo démontre à quel point le discours de Macron, dans cette période en vue des élections législatives anticipées, participe à faire la promotion du Rassemblement national, donc de la perspective de Jordan Bardella à Matignon.