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La grande provocation de Bayrou et Macron : ils nomment Valls, Borne et Darmanin ministres !
Ce gouvernement, qualifié de “très macronisé”, peut être interprété comme une provocation. Une contradiction, alors que le camp présidentiel a récemment essuyé des revers cinglants aux législatives et aux européennes. Mais pourquoi ces choix ? Et en quoi cet exécutif pourrait-il éviter un nouvelle censure ? Analyse de Nils Wilcke
C’est officiel, le gouvernement Bayrou I est connu depuis peu. Parmi les annonces phares : quatre ministres d’État, dont Gérald Darmanin, qui revient en force à la Justice, face à son rival de la droite dure, Bruno Retailleau. Autre surprise : le retour de deux anciens Premiers ministres. Manuel Valls prend les Outre-Mers, tandis qu’Élisabeth Borne s’installe à l’Éducation nationale. À leurs côtés, des visages connus et d’autres, plus controversés.
Ce gouvernement, qualifié de “très macronisé”, peut être interprété comme une provocation. Une contradiction, alors que le camp présidentiel a récemment essuyé des revers cinglants aux législatives et aux européennes. Mais pourquoi ces choix ? Et en quoi cet exécutif pourrait-il éviter un nouvelle censure ? Pour y voir plus clair, nous avons sollicité Nils Wilcke, journaliste et chroniqueur au Média, pilier de l’émission “Les Indiscrets”.
Ensemble, nous analysons les enjeux politiques et stratégiques de ces nominations.
Valls aux Outre-Mers, symbole d’un PS recyclé ou stratégie réfléchie ? Darmanin, figure de proue d’une droite réactionnaire face à Retailleau ? Aurore Bergé, retour en grâce dans ce gouvernement… Quels messages Macron et Bayrou cherchent-ils à envoyer ? Et surtout, comment le landernau politique réagit-il à cette nouvelle équipe ?