"Toujours debout !", c'est l'émission quotidienne du Média diffusée en direct qui décrypte l'actualité en présence de nombreux invité.e.s !
Crimes contre l’humanité : un mandat d'arrêt contre Netanyahou
Nous sommes le jeudi 21 novembre 2024. Au programme dans votre Toujours debout présenté par Amina Kalache :
On démarre comme habituellement avec un récapitulatif de l’actualité du jour, présenté ce soir par Lydia Menez.
En première partie, nous serons avec Ariane Anemoyannis, nous reviendrons sur les violences survenues à l’Université Paris 1 au campus Tolbiac. Hués et virés par une cinquantaine d’étudiants alors qu’ils tentaient de tracter mardi dernier, les militants du syndicat La Cocarde ont blessé deux personnes. Valeurs actuelles, le JDD ou encore Eric Zemmour ont relayé une campagne mensongère contre les étudiants mobilisés contre le génocide à Gaza et la guerre au Liban.
En seconde partie nous reviendrons sur les mandats d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale contre Benyamin Netanyahu et son ancien ministre Yoav Gallant. Le 20 mai dernier, le procureur de la CPI a annoncé avoir demandé la délivrance de 5 mandats d’arrêt contre les plus hauts responsables israéliens et du Hamas pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Ce jeudi 21 novembre, la CPI a annoncé, après 5 mois, l’émission de ces mandats d’arrêt. La Cour compte désormais sur les pays signataires du statut de Rome pour procéder aux arrestations si ces derniers se rendent sur leurs territoires et au transfert des suspects à la Cour. Nous y reviendrons dans le fond de l’info avec nos deux chroniqueurs Mathieu Slama, essayiste et auteur de “Adieu la liberté” et Julien Théry, historien ainsi que Benjamin Fiorini, maître de conférences en droit pénal et secrétaire général de l’association des juristes pour le respect du droit international.
Notre dernier plateau sera consacré à la grande grève à la SNCF. Est-elle en voie d’être privatisée ? Les cheminots ont donné le ton aujourd’hui pour une journée de grève avant une reconductible à partir du 11 décembre. Cette journée était présentée comme une “ultimatum” avant un mouvement censé peser sur les négociations salariales. Pour en parler je suis en compagnie des cheminots Brahim, syndiqué Sud-Rail et Laurent, de la CGT cheminots.