Notre actualité est édifiante... et souvent désespérante. Cette chronique la balaie avec indignation, étonnement, délectation... et toujours un peu d’humour.
Quand ton président se prend pour l'idole des jeunes
Il est blond, il est beau, il sent bon les stock-options… C’est un peu en résumé ce que braillaient les supporters dépolitisés de la start-up politique Macron and Co, au moment où elle lançait son OPA agressive sur le Parti socialiste et la Hollandie en 2016. Et surtout, “il est jeuuune”. C’était assez fou quand on y repense, ces vieux qui disaient : “Marre des vieux, élisons un jeune, secouons ce satané pays”. Parce qu’enfin, Macron, ça a été en 2017 et encore plus en 2022 tout sauf le premier choix des jeunes. Tout sauf “l’idole des jeunes”. Même s’il le croit ou voudrait le faire croire. Il est, en revanche, un liquidateur de conquis sociaux vieux de plusieurs décennies en France.
Dans cet épisode de “l’actu démasquée”, Théophile Kouamouo commence par évoquer sur un ton badin les “tuiles” prises en pleine tête par notre bien-aimé président de la République dans ses nombreuses tentatives de séduire les plus jeunes des électeurs. Notamment son bad-buzz avec le musicien Marc Rebillet et son flop avec le Z Event où il s’est invité et a été “congédié”.
Plus sérieusement, il est aussi question dans cet épisode des dernières nouvelles de la guerre sociale, avec Emmanuel Macron qui - dans une sorte de conférence de presse officieuse aux modalités tordues - annonce qu’il est prêt à recourir à l’arme du 49.3, de la “dictature momentanée”, pour faire passer sa contre-réforme des retraites.