Le regard d'un des journalistes du Média sur l'actualité et les grands enjeux du moment
En marche vers la peste ou le choléra
Notre éditorialiste confie son embarras devant les choix multiples qui s’offrent à lui, avant de partir au combat. Il fait appel cette fois à une figure tutélaire pour engager le fer contre Marine Le Pen et Emmanuel Macron (la preste et le choléra) : Le Général De Gaulle qui file la métaphore et compare le bruit du peuple qui gronde au bruit de la mer. L’idée de De Gaulle qui parle d’un temps où les communistes étaient ses alliés et où le PC faisait 30% des voix, était qu’
il faut entendre le message du peuple quand il ressemble à celui de la mer, qui vague après vague, revient, nous dit qu’il a faim, qu’il veut plus de justice, qu’il veut de la nourriture dans ses assiettes, qui veut quelques jours de repos, des congés payés, la sécurité sociale, qui veut plus de liberté. La houle, les foules… Les boules. Le peuple, ce n’est pas uniforme. Personne ne peut parler à sa place. Mais une oreille humaine, un minimum attentive, peut entendre un bruit quand il est lancinant, répétitif, fort, pertinent. C’est un peu comme le boucan que font les gilets jaunes.
Denis Robert conclut sur une note qui ne prête pas à l’optimisme, mais cherche à provoquer une réaction parce qu’à force de jouer avec
cette combustion-là, (le racisme anti musulman) ce sera Marine Le Pen et ces petits soldats au costume bien mis qui emporteront la mise. Je regarde sur ma gauche, le bordel. Sur ma droite, l’avanie. Sept ans. Putain sept ans…