"L'Oeil de Moumou" est une chronique médias signée Mourad Guichard. Mourad Guichard est un journaliste indépendant, qui pose un regard tranchant sur les grandes et petites dérives de notre paysage audiovisuel et médiatique.
Mathieu Bock-Côté : le Zemmour québecois de Bolloré et Cnews
Le nouveau format de la chronique du journaliste Mourad Guichard, désormais baptisé « L’oeil de MouMou », prend ses marques. Elle se compose de trois modules : les « tops » et les « flops », au microscope et le coup de coeur. Cette semaine, après un droit de suite, le journaliste indépendant a dédié son unique « top » à son confrère Mohamed Kaci de TV5 Monde qui vient d’être rétabli dans son honneur professionnel par l’ARCOM après avoir osé faire son job face à Olivier Rafowicz, le porte-parole de l’armée d’occupation israélienne.
Les « flops » ont été nombreux, dans cette nouvelle émission. Parmi eux, notons la double récompense attribuée à la Queen Ruth Elkrief, notamment pour son traumatisme né des événements survenus au Salon de l’Agriculture, mais aussi la récente prestation de Sabrina Agresti-Roubache, sous-ministre à la Ville qui débite tout et n’importe quoi dans les médias passifs. Il a également pointé l’intervention hors-sol de Teddy Riner venu quémander des places pour les Jeux Olympiques sur le plateau de Léa Salamé, les nouveaux et nombreux dérapages vus et entendus sur Radio J, CNEWS ou encore sur BFMTV.
Le cas Bock-Côté, ce sociologue québécois adulé par la fachosphère française, a occupé la deuxième partie de l’émission, suite à sa violente charge contre les Sleeping Giants, ce groupement qui informe les marques de la présence de leur image sur des sites de médias condamnés pour racisme ou discrimination. En réponse à cette attaque, Rachel, l’une de ses membres a accordé une interview au Média TV.
Enfin, Mourad Guichard a dédié son coup de coeur à l’ouvrage de référence d’Albert Ouzoulias, « Les bataillons de la jeunesse » qui conte le parcours et la vie des jeunes résistants. Récit qui fait écho à l’entrée de Mélinée et Missak Manouchian au Panthéon, reconnaissance dû à l’acharnement et la mobilisation d’un sénateur communiste, un certain… Pierre Ouzoulias.