Destituer Macron : la nouvelle idée de Mélenchon et des insoumis
Simple coup de com' désespéré ou outil démocratique ? La menace des insoumis de lancer une procédure de destitution permet aux éditioralistes de faire leur choux gras sur les divisions stratégiques au sein du NFP. Mais que faut-il retenir de la tribune des insoumis ?
Pour cette nouvelle édition du flash d'été au Média, notre journaliste Cemil Sanli vous a concocté un édito d'ouverture qui revient sur la tribune publiée hier par les insoumis, appelant à la destitution d'Emmanuel Macron, accusé de nier le résultat des législatives anticipées qui ont placé la gauche en tête. Une proposition qui ne fait pas l'unanimité au sein de la gauche. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a pris ses distances en affirmant que la solution résidait dans une motion de censure. Il en fallait pas moins pour que la machine médiatique s'emballe et cherche à réduire l'idée des insoumis à un simple coup de communication désespéré.
Dans la continuité de cet édito, Cemil Sanli nous livrera les deux actualités du jour rédigé par la rédaction du Média :
- Le monde du cinéma est en deuil après le décès d'Alain Delon, l'une des plus grandes figures du cinéma français, à l'âge de 88 ans. Acteur mythique, Delon a marqué des générations avec des rôles emblématiques comme dans "Le Samouraï" ou "Plein Soleil". La presse salue unanimement son talent et son charisme, mais son héritage reste controversé. Delon, au fil des années, s'était forgé une réputation de réactionnaire, avec des prises de position tranchées en faveur de la peine de mort et du Front National, ainsi que des déclarations sexistes et homophobes.
- à l'approche de la rentrée 2024-2025, les hôpitaux français se préparent à une réduction drastique du nombre de postes d'internes en médecine. 1 510 postes seront supprimés, une baisse de 16% par rapport à l'année précédente. Cette décision, liée à une réforme du deuxième cycle des études de santé introduite en 2023, provoque une forte opposition de la part des étudiants et des professionnels de santé. Les réductions les plus sévères toucheront les hôpitaux universitaires, avec des diminutions allant jusqu'à 50% dans certains services, comme la médecine d'urgence ou la chirurgie plastique.
Si le gouvernement, par la voix de Frédéric Valletoux, tente de minimiser la polémique en affirmant que la réduction des postes reflète simplement le nombre d'étudiants ayant réussi leurs examens, une pétition a déjà rassemblé plus de 16 000 signatures, demandant la réouverture des postes. Les négociations avec les ministères concernés sont en cours.