Leurs histoires, touchantes, révoltantes, édifiantes ou inspirantes, nous disent quelque chose de notre actualité. Ils ont accepté de venir face à la caméra du Média pour les partager, et si possible nous bousculer et modifier nos perceptions.
Après un passage sur BFM : cette militante antiraciste traquée par l'extrême-droite
Fatima Ouassak est sociologue. Militante écologiste et anti-raciste, elle est fondatrice de la maison d’écologie populaire Verdragon, et également porte-parole du Front de Mère, syndicat de parents des quartiers populaires. Essayiste également, elle porte dans la sphère publique les questions du racisme structurel, du racisme d’Etat. Une activité politique et militante qui, comme nombre de femmes racisées qui ont l’outrecuidance de porter ces sujets sur les plateaux de télévision, lui vaut une vague de harcèlement raciste, allant jusqu’aux menaces de mort.
C’est via une boucle de Telegram, que tout s’est organisé. Dans cette boucle, ces partisans de l’extrême-droite la plus radicale sont aussi allés jusqu’à dévoiler son adresse. Et comme beaucoup de femmes et hommes racisées engagé dans la lutte anti-raciste, Fatima Ouassak n’a reçu aucun soutien de la part des autorités publiques. Elle pointe à ce titre la responsabilité de l’Etat, dont l’inaction tend à encourager ces vagues de harcèlement et de menaces de mort. C’est de tout ça dont témoigne Fatima Ouassak dans ce facecam réalisé par notre journaliste Nadiya Lazzouni.