Immigration, impôts… Thomas Porcher démonte les fausses évidences
Projet de loi immigration, la France championne des prélèvements obligatoires en 2021 : Thomas porcher démonte la propagande macroniste.
L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, le discours est politique et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui, Un nouveau projet de loi immigration a été dévoilé par Gérald Darmanin et Olivier Dussopt, respectivement ministres de l’intérieur et du travail mercredi 2 novembre. Il nous présente des nouveautés mais rien de bien surprenant venant de la Macronie : d’abord un durcissement sur les expulsions (ça, rien de nouveau), par exemple en inscrivant les immigrés visés par une OQTF au "fichier des personnes recherchées". Mais comme je le disais une nouveauté donc : un titre de séjour pour les métiers en tension. En gros, les métiers où il n’y a pas assez de candidats, pour là, on veut bien des immigrés. Aides ménagères, soignants, btp, chauffeurs, hotellerie-restauration… Gérald Darmanin propose aussi un test de français qui doit être réussi, sinon, perte du titre de séjour.
La France championne des prélèvements obligatoires en 2021 dans la zone euro ! Et vice-Championne dans l’Union européenne ! Les Echos et Le Point racontent comment la France est la plus forte en termes de pression fiscale. Vous nous connaissez, nous on va vous décortiquer tout ça. Alors les prélèvements obligatoires ce sont les impôts et les cotisations sociales. Dans le pays ils s’élèvent à 47 % du PIB, contre 46 % en Belgique, puis 43,7 % en Autriche et 43,6 % en Italie, pour la Bulgarie c’est 30,7 % du PIB par exemple. Au sein de l'Union européenne, la France passe deuxième derrière le Danemark (48,8 %).
Ces chiffres sont tirés d’une étude sur la situation fiscale française publiée mardi 1er novembre par le site spécialisé Fipeco et relayé par Les Échos.
Alors dans ces articles on parle de “retard”, de “devoir rattraper”. Mais est-ce une mauvaise nouvelle d’être premier de la classe en termes de socialisation de l’économie ?
Thomas nous livre son analyse.