"L'Oeil de Moumou" est une chronique médias signée Mourad Guichard. Mourad Guichard est un journaliste indépendant, qui pose un regard tranchant sur les grandes et petites dérives de notre paysage audiovisuel et médiatique.
Hanouna, Bourdin, Elkrief : guerre ouverte contre le Nouveau front populaire
Dans son nouvel épisode de ‘L’œil de MouMou », le journaliste indépendant Mourad Guichard a démarré par un hommage appuyé à Emmanuel Khérad qui, après 24 années de bons et loyaux services à la tête de la Librairie francophone s’est fait viré comme un malpropre de France Inter. Un nouvel épisode qui intervient après l’’éviction de Guillaume Meurice et qui interroge sur la Stratégie de l’antenne publique. Le premier « top » est allé à Gilles Legendre, le fidèle macroniste qui n’a pas été réinvesti sur sa circonscription. Un brin hypocrite, il s’est dit enfin libre… Puis, le journaliste a rendu hommage à l’à propos et au courage de Jordan Guéant, un confrère de France 3 qui a recadré proprement un élu RN candidat à sa réélection. Puis, MouMou a pris le parti d’en rire avec deux exemples de montages qui permettent de retrouver le sourire dans cette inertie morose. L’institut national de l’audiovisuel a également eu les honneurs de cette rubrique au travers de ses community managers qui animent les comptes sociaux avec brio. Le dernier « top » est allé à Thomas Piketty qui a su garder son calme face à un troupeau de chroniqueurs aussi malhonnêtes que vociférants.
Parmi ses nombreux « flop », on a pu croiser Rachel Khan, le RN Pierre-Romain Thionnet, Darius Rochebin, Serge Klarsfeld, Darmanin, Sarah El Hairy, Ruth Elkrief (sa Queen indéboulonnable), Bourdin et Sud Radio. Dans une sous catégorie « Flop du chaos », Mourad Guichard a épinglé les Cassandre qui annonce la fin du pays en cas de victoire du Front Populaire. La partie « Au microscope » a été consacrée à Cyril Hanouna qui vient de prendre l’antenne sur Euope1 durant deux heures pendant la seule période de la campagne des législatives. Une désinvolture qui interroge sur immunité totale dont semble jouir le serviteur zélé de Bolloré. Son « Coup de cœur », enfin, est allé à Régis Guyotat pour son livre « L’homme au passe montage » qui conte l’histoire des hommes et des femmes immigrés qui ont vécu le racisme à la fin des années 60 du côté d’Orléans (Loiret).