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France, Etats-unis, Chine : ce qu'ils disent de l'occupation de la Palestine
Des audiences, portant sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967, ont lieu en ce moment-même à La Haye devant la Cour Internationale de Justice. Notre journaliste Amina Kalache y était.
Plus de 51 États et 3 organisations internationales vont poser deux questions à la Cour internationale de Justice entre le 19 et le 26 février 2024. C’est un nombre inédit de pays appelés à témoigner et à plaider devant les magistrats de la plus haute juridiction des Nations unies. La première portera sur les conséquences juridiques de la violation persistante par Israël du territoire palestinien. La seconde, sur son incidence sur le statut de l’occupation et ses conséquences pour tous les États et les Nations unies. Cette affaire, pour rappel, est distincte de celle liée à l’Afrique du Sud. Ces audiences portent sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967. Elles font donc suite à une demande adressée au tribunal le 30 décembre 2022 par l’Assemblée générale de l’ONU.
Cette demande donne à la Cour, l’occasion de réévaluer la situation du territoire palestinien occupé, deux décennies après son dernier avis consultatif à ce sujet, et de fournir des orientations juridiques dans le cadre du droit international humanitaire et du droit relatif aux droits humains. C’est donc un pur hasard que ces audiences se tiennent en même temps que cette guerre en cours au sein des territoires palestiniens occupés.
Insaf Rezagui, doctorante en droit international public, chercheuse à l'Institut français du Proche-Orient, rejoindra ce plateau pour commenter les différents points abordé par Amina Kalache.