"L'Oeil de Moumou" est une chronique médias signée Mourad Guichard. Mourad Guichard est un journaliste indépendant, qui pose un regard tranchant sur les grandes et petites dérives de notre paysage audiovisuel et médiatique.
Et si on parlait du racisme médiatique "de gauche" ?
Dans sa nouvelle chronique de critique médias "L’œil de MouMou “, le journaliste indépendant Mourad Guichard a tenu à démarrer par un préambule. Il a concerné l'invitation du premier ministre israélien sur les chaînes du groupe Bouygues. Pour ce faire, il a laissé la main à l'humoriste Thomas Ngijol qui, une fois de plus, a été plus efficace que les experts de plateaux TV. Il a également pointé la sortie scandaleuse de Géraldine Woessner, rédactrice en chef au Point sur le statut de journaliste dénié aux Palestiniens. Puis, il a gratifié dans ses "Top" une journaliste en devenir et une consœur de Mediapart.
Après avoir étonnamment félicité une nouvelle fois François-Xavier Bellamy pour sa mise au point suite à la visite de Gabriel Attal dans les studios de France info, séquence qui a abîmé un peu plus l'image de la presse française, Mourad Guichard est revenu sur le cordon sanitaire belge rompu par un cadre du Mouvement réformateur qui a tenu, à l'antenne, des propos ouvertement racistes. Il a enfin mis en lumière les incohérences de la désormais célèbre Rachel Khan et expliqué le syndrome du chauffeur de taxi.
Son dernier "Flop" est allé à Céline Imart, candidate LR aux Européennes et à Sonia Mabrouk pour la diffusion d'une fake news sur une prétendue atteinte à la laïcité. Avant son "Coup de cœur" réservé aux Éditions sociales, le journaliste est revenu sur la sortie proprement raciste de Jean Quatremer, journaliste Europe à Libération. Comme à l'accoutumée, il a achevé sa séquence par les classiques remerciements incluant des téléspectateurs croisés dans la vraie vie.
Droit de réponse de monsieur Aziz Zemouri
« Lors de sa chronique diffusée le 5 juin 2024 dans l’émission intitulée « L’ŒIL DE MOUMOU »,
Mourad Guichard laisse entendre que je ne serai pas digne d’être journaliste. Contrairement à ses
affirmations, je n’ai jamais entretenu de rapports ambigus avec la police. J’ai toujours recherché la
vérité sans préjugé, et j’ai d’ailleurs eu l’occasion, lors d’une de mes enquêtes, de dénoncer la bavure
policière dont avait été victime un jeune tué d’une balle dans le dos par un policier.
Monsieur Mourad Guichard rappelle ensuite l’information erronée diffusée par le journal « Le
Point » concernant Madame Raquel Garrido. Il affirme que ce serait « mon » bobard, ce que je
conteste. À ce titre, je rappelle que Madame Garrido a déposé deux plaintes. L'une en diffamation,
qui n’a pas encore fait l’objet d’un procès au fond. L’autre pour escroquerie, dans laquelle une seule
personne a été mise en examen pour être à l’origine de ce « bobard ». Or il ne s’agit pas de moi,
puisque dans cette procédure j’ai au contraire le statut de victime et de partie civile au même titre
que Madame Raquel Garrido. Je déplore donc les termes employés à mon égard par Mourad
Guichard, tenus au détour d’une polémique au sujet d’un tweet de Madame Géraldine WOESSNER,
rédactrice en chef du journal « Le Point », et avec lequel je n’ai rien à voir ».