La chronique politique de Françoise Degois, journaliste, ex numéro deux du service politique de France Inter.
Déficits : pourquoi Macron, le "Mozart de la finance", est dans la mouise
Nouvelle édition de “Sans langue Degois”, le débat hebdomadaire qui met Françoise Degois, journaliste, chroniqueuse pour plusieurs médias, ancienne conseillère politique qui se considère comme rose vif, face à un contradicteur. Et comme souvent, elle est face à Paul Elek, analyste politique pour Le Média.
Au sommaire :
la controverse autour des déficits publics sera-t-elle celle qui va finalement faire tomber, sinon Emmanuel Macron, du moins le pouvoir macroniste ? En tout cas, alors que la gauche accuse le gouvernement de vouloir faire payer la note à la population, la droite LR menace l’exécutif d’une motion de censure s’il ne satisfait pas à un certain nombre de conditions quasi impossibles qu’elle lui pose. Ira-t-elle jusqu’au bout, alors qu’Emmanuel Macron, Gabriel Attal et la liste “Renaissance” en vue des Européennes sont au plus bas dans les sondages ? Si oui, à qui cela profitera-il ?
On évoquera également les débats sur ce qui est décrit comme une explosion des violences en milieu scolaire et plus généralement parmi les jeunes, suite à l’assassinat de Shamseddine à Viry-Châtillon et à l’agression de Samara à Montpellier. La Macronie, la droite et l’extrême droite ont-elles raison quand elles parlent d’ensauvagement ? Les faits divers sont-ils devenus des sujets politiques surinvestis par une partie du spectre politique français ?
Françoise nous parle également de son “coup de coeur” : son hommage à la romancière guadeloupéenne Maryse Condé, décédée le 2 avril.