"L'Oeil de Moumou" est une chronique médias signée Mourad Guichard. Mourad Guichard est un journaliste indépendant, qui pose un regard tranchant sur les grandes et petites dérives de notre paysage audiovisuel et médiatique.
David Pujadas : la propagande "tranquille" de LCI
Dans ce nouvel opus de « L’oeil de MouMou », le journaliste indépendant Mourad Guichard a balayé, comme à l’accoutumée, ses « top » et ses « flop », au premier rang desquels a trôné Alizée Delpierre, docteure en sociologie qui a abordé la question des ultra-riches avec connaissance et force expertise. Béghil Nabli de chronik.fr a de nouveau été félicité pour sa prestation face à Meyer Habib qui a déroulé un argumentaire religieux face aux réalités juridiques assénées, y compris, par la Cour internationale de justice. Surprise : Laurence Ferrari de CNews a également écopé d’un « top » pour sa prise de position… pro-immigration.
Le premier « flop » a été décerné à Aurore Bergé dont on ne sait plus où elle se situe politiquement. Cette dernière est venue parler de lutte contre l’incitation à la haine sur une chaîne multi-condamnée pour… incitation à la haine raciale.
Amélie Oudéa-Castéra, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, est revenue sur le devant de la scène avec un refus de comparaison entre athlètes russes et athlètes israéliens. Puis, la sortie de route d’Ali Baddou, le journaliste qui passe son permis via son compte bancaire, a également été pointée suite à son interview agressive de Manon Aubry, la tête de liste aux Européennes.
Le « microscope » a été consacré à David Pujadas, l’éditocrate ultra-réactionnaire qui tente, sur LCI, de cacher son jeu, notamment au travers des chroniqueurs triés sur le volet. D’approximations en soutien à l’extrême-droite israélienne, il a prouvé, depuis son heure de gloire sur le service public, de quoi il était capable.
Pour son coup de coeur, Mourad Guichard a rendu hommage au travail fourni par Patrice Leclerc, le maire communiste de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) en direction des populations palestiniennes victimes de la politique génocidaire de l’État d’Israël.
Il a conclu sa chronique par ses classiques remerciements, dont l’un pour Bruno Masure victime d’un blocage, sur Twitter, par Jean-Michel Aphatie. Une tragédie dont il peine à se remettre…