La chronique politique de Françoise Degois, journaliste, ex numéro deux du service politique de France Inter.
Attaques contre les étudiants, virée avec le président chinois : "Macron en fait toujours trop"
Nouvelle édition de “Sans langue Degois”, le débat hebdomadaire qui met Françoise Degois, journaliste, chroniqueuse pour plusieurs médias, ancienne conseillère politique qui se considère comme rose vif, face à un contradicteur. Et comme souvent, elle est face à Paul Elek, analyste politique pour Le Média.
Au sommaire :
Un président peut-il vraiment dire cela ? Dans un entretien bilan de son premier septennat, si l’on peut dire, accordé à La Provence et à La Tribune du dimanche, Emmanuel Macron a expliqué que les blocages étudiants en soutien à la Palestine, eh ben ce n’est pas la République. Mais pourquoi ? Eh ben parce que les auteurs de ces blocages empêcheraient à des étudiants d’entrer dans des amphithéâtres parce qu’ils sont juifs. Emmanuel Macron qui par ailleurs s’est lancé dans une grande opération de séduction de Xi Jingping, le numéro un chinois en visite officielle en France. Dans quel objectif ? Le convaincre d’infléchir les positions de Vladimir Poutine. Est-ce vraiment réaliste ? On en parlera.
On évoquera également le coup de chaud sur la campagne électorale en vue des Européennes. Après les déconvenues de Raphaël Glucksman à Saint-Etienne, chassé du cortège du 1er mai par des militants radicaux, voici qu’Eric Zemmour frappe une opposante après qu’elle lui ait jeté des œufs. Avec une certaine complaisance de certaines chaines d’info. Et à la fin de l’émission, on évoquera le coup de projecteur de Paul Elek, au sujet de Mme Tran To Nga, victime de l’agent orange lors de la guerre du Vietnam, et qui attaque, en appel, les entreprises Bayer et Monsanto.