Ces derniers jours ont été marqués par les batailles à distance entre les trois candidats qui sont en tête dans les intentions de vote. Dans le camp Macron, l’inquiétude monte sur un 2e tour plus serré que prévu

C’est donc logiquement contre Marine Le Pen que les attaques sont concentrées. Mais qui a passé le quinquennat à la faire monter en calculant qu’elle sera une adversaire plus facile à battre ? Maintenant, les “Dr Frankenstein” de LREM constatent que leur créature favorite leur échappe. Il y a un duel à distance entre Le Pen et Mélenchon qui lancent des offres publiques d’achat sur une partie de leurs électeurs respectifs.

Pour Mélenchon, la priorité la plus immédiate n’est pas d’attaquer Macron, mais de faire baisser Le Pen, pour pouvoir affronter Macron au 2e tour et mettre fin à la menace de l’extrême droite. Il veut montrer que quelle que soit la générosité apparente du programme du RN, ses solutions consistent toujours à remplacer une tuyauterie de financement par une autre, mais à relations de pouvoir constantes en quelque sorte, sans s’attaquer fondamentalement au niveau de contribution des plus riches et puissants de la société.