Dans L'entretien express, Le Média reçoit un.e invité.e qui viendra nous apporter son éclairage sur l'actualité la plus chaude, la contestation sociale la plus brûlante, ou encore la dernière crise internationale. En dix minutes maximum, nous ferons le tour d'une question.
Explosion des prix de l'énergie : cet homme politique belge appelle au soulèvement
Raoul Hedebouw est le président du Parti des travailleurs de Belgique. Il a lancé une initiative qui se veut puissante pour coaliser les classes laborieuses de son pays et dire “non” à l’inflation : il s’agit des “vendredis de la colère”. Raoul Hedebouw parle de “factures trop chères”, de gouvernement complice des multinationales de l’énergie. Il a accepté d’accorder un entretien à Théophile Kouamouo.
Il décrit les “vendredis de la colère” comme “un mouvement populaire qui se dégage pour exiger que ce soient les multinationales qui paient les pots cassés” de la crise énergétique. “Le vrai pouvoir ne se trouve pas dans le gouvernement, mais au sein des Conseils d’administration des multinationales. C’est la raison pour laquelle il faut s’adresser à elles, leur présenter la facture”.
Des multinationales “qui utilisent la guerre en Ukraine” pour augmenter leurs marges.
Raoul Hedebouw accuse également l’Union européenne et des choix stratégiques qui ont “oublié” les conséquences de la guerre sur les travailleurs européens. “Nous allons payer les pots cassés d’une politique de plus en plus guerrière (...) L’Europe est en train de retourner sous impérialisme américain (...) Les États-Unis d’Amérique nous vendent leur gaz de schiste (...) Chaque bateau qui est livré ici c’est 200 millions d’euros de bénéfices pour les multinationales américaines, payés par les travailleurs européens et les PME”, dénonce Raoul Hedebouw.