Leurs histoires, touchantes, révoltantes, édifiantes ou inspirantes, nous disent quelque chose de notre actualité. Ils ont accepté de venir face à la caméra du Média pour les partager, et si possible nous bousculer et modifier nos perceptions.
Chaos au Stade de France : ces policiers hors-de-contrôle chouchoutés par Darmanin
Comment en est-on arrivé au chaos vécu samedi dernier au stade de France, dans ses alentours et dans les fanzones ? Pourquoi le stade de France, cible d’attaques terroristes lors de la série d’attentats du 13 novembre 2015, a-t-il pu être laissé à ce point “dégarni” face à des incivilités et à des violences sur les supporters qui auraient pu tourner au drame ? Comment peut-on expliquer rationnellement l’attitude violente de certains membres des forces de l’ordre face à des supporters souvent absolument pacifiques ?
Non seulement cette actualité remet sur le devant de la scène la problématique de certaines franges de la police qui sont manifestement hors de contrôle, mais elle doit nous donner de réfléchir à l'enchaînement de choix politiques qui a conduit la France à être désormais un symbole des violences policières indiscriminées.
Pour éclairer notre lanterne à ce sujet, nous avons fait appel à Laurent Bigot. Ancien sous-préfet, gilet jaune, il a observé avec le regard du professionnel les derniers événements et les décrypte au micro du Média.
“La préfecture de police a toujours utilisé à dessein les unités les moins professionnalisées mais les plus obéissantes (...) des policiers souvent hors de contrôle qui se défoulent au lieu d’exercer leur métier professionnellement mais qui ont un avantage, c’est qu’ils font peur aux manifestants et les dissuadent de revenir”, explique notamment Laurent Bigot.