Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
20 ans de l'euro, Pécresse, nucléaire : Thomas Porcher débunke
Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, décrypter, et comprendre car nous sommes dans la ligne droite vers l’élection présidentielle. Au programme aujourd’hui :
Fini le franc, le mark allemande, la lire italienne… il y a 20 ans apparaissait la monnaie unique européenne : l’euro ! 340 millions de citoyennes et de citoyens de 19 Etats de l'Union utilisent la devise. Et l'euro a aujourd'hui un poids comparable à celui du dollar dans les transactions financières mondiales. Fin du dumping monétaire entre états, régulations, inflation… on va faire le tri 20 ans après.
Le gaz et le nucléaire, des énergies durables ? En tout cas ils pourront bénéficier de financements labellisés « durables », selon une proposition de la Commission européenne envoyée aux États membres le 31 décembre. Médiapart titre “Énergie : l’Europe accusée de « greenwashing »”. En effet le document provoque une levée de boucliers et divise l’Europe, c’est ce que nous raconte le papier. Notre Président de la République Emmanuel Macron en est certain : “le cœur de la stratégie européenne doit passer par le nucléaire” tout en disant qu’en France, “nous allons construire des réacteurs de nouvelle génération plus sûrs et qui produisent moins de déchets” dans les colonnes du Parisien.
L'article de Médiapart : https://www.mediapart.fr/journal/economie/040122/energie-l-europe-accusee-de-greenwashing
L'article du Parisien : https://www.leparisien.fr/politique/europe-vaccination-presidentielle-emmanuel-macron-se-livre-a-nos-lecteurs-04-01-2022-2KVQ3ESNSREABMTDWR25OMGWEA.php
Valérie Pécresse veut “nettoyer les quartiers au Karsher”, dit-elle dans le journal La Provence. Perdue entre LREM et l’extrême droite qui tous deux marchent sur ses plates bandes, la candidate LR réaffirme sa stratégie et s’inspire du sarkozysme dont elle reprochait l’absence de solutions nouvelles d’ailleurs. En 3 mots : délinquance, immigration, autorité. Voilà la ligne claire de LR pour cette campagne présidentielle.