Dans L'entretien express, Le Média reçoit un.e invité.e qui viendra nous apporter son éclairage sur l'actualité la plus chaude, la contestation sociale la plus brûlante, ou encore la dernière crise internationale. En dix minutes maximum, nous ferons le tour d'une question.
14 jeunes en garde à vue, un à l'hôpital : la macronie réprime sévèrement une grève lycéenne
Une scène désormais ordinaire s’est tenue hier en région parisienne. Au lycée Joliot Curie de Nanterre, une grève des lycéens a été violemment réprimée par les forces de l’ordre. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes et de LBD pour dégager le blocus des lycéens, qui s’étaient réunis en soutien à Kaï Terada, un professeur de mathématiques suspendu puis muté pour son activité syndicale.
Le lycée Joliot Curie est visiblement le lieu de toutes les répressions, syndicale puis policière. En effet, 14 lycéens ont été arrêtés et ont passé la nuit en garde à vue, tandis qu’un élève s’est retrouvé à l’hôpital. Pour en parler, nous reçevons dans cet entretien express Arthur Dessaux, professeur au lycée Joliot Curie.
Un rassemblement est actuellement en cours devant le commissariat de Nanterre, en soutien aux familles de 14 lycéens placés en garde-à-vue. Deux policiers ont été également été blessés selon Le Parisien. La répression contre les mouvements lycéens et étudiants s’est accrue sous la présidence d’Emmanuel Macron. On se souvient notamment de ces 151 lycéens grévistes mis à genoux par la police à Mantes-la-Jolie en 2018. Les images avaient suscité une vive émotion à l’international.