Alors qu’Emmanuel Macron maintient un faux-suspense concernant sa candidature pour l’élection présidentielle de 2022, sur le plateau de la contre-matinale, notre éditorialiste Cemil est revenu sur des éléments passés inaperçus lors de sa dernière allocution télévisée.

Son annonce d’une loi pour la programmation de sécurité intérieure dans le but de « donner plus de moyens et alléger les contraintes bureaucratiques aux forces de l’ordre » n’a pas échappé à la vigilance de notre éditorialiste qui craint un véritable « tsunami policier » au détriment des priorités sociales. En effet, le budget de la police qui a déjà augmenté de 2,5 milliards € depuis 2017 devrait connaître une nouvelle hausse de 900 millions € courant 2022. Alors que dans le même temps, le budget de l’hôpital public a été réduit de 800 millions d’euros.

Enfin, s’agissant de la stratégie d’Emmanuel Macron en vue de 2022, Cemil est revenu sur une information peu commentée : selon Le Parisien, le délégué général de LREM Stanislas Guérini a récemment organisé une réunion avec les députés de la majorité avec la consigne suivante : éviter de critiquer Anne Hidalgo, candidate PS en 2022, afin de ne pas faire monter le candidat écologiste Yannick Jadot. Pour notre éditorialiste, il s'agit là d'une tactique de Macron visant à éviter un second tour l'opposant à Jean-Luc Mélenchon ou au vainqueur de la primaire d'EELV, leur préférant les deux "épouvantails" d'extrême-droite.