Isabelle, enseignante, a été placée en garde à vue lors de l'acte 26 (11 mai 2019) des gilets jaunes. Son crime : avoir arboré une pancarte visant Macron et Castaner.

"Deux policiers en civil se sont présentés à moi. Ils m'ont dit que je ne pouvais pas exhiber ma pancarte, qu'elle était interdite par le préfet de police." A la sortie du commissariat, des enseignants et des syndicalistes l’ont accueillie avec soulagement - et une certaine préoccupation pour la facilité avec laquelle on tombe en garde à vue en France.