Le regard d'un des journalistes du Média sur l'actualité et les grands enjeux du moment
En marche pour écrire l'Histoire
Dernier édito de l’année 2019 pour Denis Robert qui manie l’ironie dans un premier tempo où il souhaite une bonne année à Emmanuel Macron, Christophe Castaner, Jean Paul Delevoye et aux femmes du gouvernement : Ah les filles. Vous êtes des killeuses. Quand je pense à vous, je vois la garde rapprochée de Khadafi…. Vous êtes une unité d’élite… J’entends tout ce que vous dites et la manière dont vous l’énoncez. C’est trop fort. Vous êtes-vous l’honneur de ce pays. Merci du fond du cœur d’aider notre bien aimé président à mener cette … contre-révolution. Sans vous, il n’y parviendrait pas."
Après une pirouette: « Bon, l’ironie, ça va un temps. Et le temps pour moi est venu de prendre le taureau de la macronie par ses cornes. Les cornes, depuis l’élection de mai 2017 et le coup fourré du second tour, c’est nous qui les portons. », notre éditorialiste revient à la réalité du pays en pastichant le général De Gaulle: "Je cherchais donc une référence à pomper et j’ai pensé à De Gaulle et à son appel du 18 juin. J’ai remplacé les Allemands par les Macroniens. Je sais, c’est limite. Mais je n’ai rien contre les Allemands. »...
Ultime salve : "Le pays résiste, les Français par millions, malgré les bavures policières, les coups de matraque, les tirs de flashball en pleine poire, malgré les suicides et les morts violentes, malgré les frigos vides, les jours de grèves pas payés, les menaces télévisuelles, sont dans la rue. Mais le président semble s’en foutre et son Premier Ministre à la barbe de plus en plus trouée et blanche, continue à sourire devant les caméras. Même si son dos et ses manières apparaissent de plus en plus raides… »