Chaque semaine, Fabrice alias le Stagirite porte un regard décalé sur l'actualité et les stratégies de communication des puissants. L'ironie n'empêchant pas l'analyse rigoureuse.
Libéraux et conservateurs : l'assurance-vie du système
Dans cet épisode, Le Stagirite sort le dossier du “libéral-conservatisme”, idéologie à l’intersection entre le macronisme et l’extrême-droite pro-business dans la mouvance de Marion Maréchal Le Pen.
Une mise au point qui arrive à point nommé après la polémique faisant suite aux propos de Julie Graziani, ex-journaliste à L’Incorrect, estimant qu’une femme au SMIC ne devrait pas divorcer, surtout quand ses mauvais choix notamment à l’école l’ont amenée à être justement au SMIC.
“Être conservateur, c’est grosso modo considérer que les traditions et cultures doivent être préservées et défendues
contre tout changement trop brusque de la société. Ce qui est important pour que le système fonctionne, c’est que chacun soit à sa place, que l’ordre règne et que les hiérarchies soient respectées. (...) Historiquement, les conservateurs ont donc d’abord vu les libéraux comme une menace, parce qu’ils prônaient l’égalité des droits contre les hiérarchies, et la liberté de choisir sa vie quelle que soit sa naissance. (...) Mais ça va rapidement devenir les deux idéologies des classes dominantes, et donc comme d’hab’ quand faut taper sur les dominés, il y a moyen de s’entendre. Thatcher est un exemple intéressant d’alliance entre conservatisme et libéralisme.”