« Je vous demande de soulever une demi-paupière et d’écouter ma question : La France est-elle devenue un État policier ? »
Denis Robert lance sa dissertation de l’été pour se troisième édito où il met en rapport trois événements :
Les procès des décrocheurs de portraits d’Emmanuel Macron poursuivis dans tout le pays et qui comparaissent à Paris à la seizième chambre, celle chargée des affaires de terrorisme.
La création d’un nouveau Parquet au pouvoir renforcé dirigé par Jean François Ricard, le cow boy de l’anti terro, avec 26 substituts prêts à chasser du black bloc, sous ses ordres.
La publication du rapport d’un ancien ponte de la DST sur « la politique de renseignement et de répression à l’aune des dangers nouveaux qui pourraient toucher la République » dans lequel il est stipulé que «  L’anticipation, l’analyse et le suivi des mouvements sociaux et crises de société par les services de Renseignement constituent une priorité »
« On peut être inquiet sur ce qui profile, conclut l’éditorialiste du Média « Car ce Président choisi par 20% des Français au premier tour et élu par 43% au second va continuer à faire ce qu’il sait le mieux faire. Casser les services publics, l’hôpital, la Justice, privatiser tout ce qui peut l’être, les retraites, l’éducation nationale, vendre tout ce qui peut être vendu à ses amis. Les aider à gagner encore plus d’argent. Et s’abriter derrière sa police…».