Parce qu’il n’est plus possible que seuls “les milieux autorisés” soient autorisés à penser notre monde, ses réalités et ses combats. Cette émission se veut le carrefour des intellectuel·le·s, penseuses·eurs et actrices·eurs des luttes sociales dissident·e·s et/ou invisibilisé·e·s.
Le capitalisme ou l'humanité : qui va disparaître ?
Une ôde au nouveau monde et une critique acerbe du capitalisme. Dans Tout doit disparaître, lettres d'un monde qui s'efface, une dizaine d'auteurs racontent les disparitions, puis les luttes et les espoirs qu'elles entraînent.
Le monde évolue et tout doit disparaître. Parfois malgré nous, des disparitions s'enchaînent, provoquent des catastrophes en cascade, comme lorsque la biodiversité s'effondre. D'autres disparitions sont souhaitables, espérées, pour laisser émerger un monde meilleur. Dans Tout doit disparaître, lettres d'un monde qui s'efface, aux éditions du Seuil, coordonné par François de Monès et Annabelle Perrin, des auteurs font le récit des disparitions, parfois de la honte, d'un arbre à Lagos ou ici de la grève et là d'un passeport. Sur le plateau du Média, le journaliste François de Monès, directeur de publication de La Disparition, raconte ces fins, forcées par le changement climatique, la catastrophe écologique ou la lutte des classes. Il narre aussi des disparitions que l'on attend, comme les croisières, symboles d'une société de consommation polluante et destructrice. Des histoires de disparitions toujours très politiques et une oeuvre qui affronte le déni.