Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Comment résister au désastre : des peuples autochtones aux ZAD
Nous avons reçu l'anthropologue et directrice de recherche au CNRS, Barbara Glowczewski, qui vient de publier "Réveiller les esprits de la Terre" où elle décrit la jonction entre les revendications de différents peuples, et la rencontre entre les mouvements écologistes et la lutte des habitants de territoires marginalisés
Les peuples autochtones revendiquent leur droit à participer à la gestion des terres. Ils revendiquent un rapport moins ou non-destructeur vis à vis de leur écosystème et une capacité à entretenir leur environnement. Comme en Australie où des aborigènes souhaitent participer à la gestion des forêts pour pratiquer les techniques aborigènes de prévention des incendies.
Pourtant, les autochtones ont de moins en moins accès à leurs terres. Et les luttes autochtones deviennent souvent des luttes écologiques.
C'est le sujet du livre de Barbara Glowczewski, anthropologue, directrice de recherche au CNRS. Dans Réveiller les esprits de la Terre, la chercheuse tente de raconter d'autres manières de vivre, de penser et de se sentir ensemble. Elle décrit la jonction entre les revendications de différents peuples et la rencontre entre les mouvements écologistes et la lutte des habitants de territoires marginalisés, de la ZAD de Notre Dame des Landes, à la Guyane, de l'Australie à l'Occitanie.