Avec Julien Théry, Nadiya Lazzouni revient nous sommes revenus sur la stratégie de normalisation et d'hégémonie de l'extrême droite menée par Patrick Buisson qui a pu contempler son œuvre avant de quitter ce monde...

Patrick Buisson est mort mais son héritage idéologique et politique est bien vivant. Depuis le 26 décembre dernier, les hommages de personnalités de droite et d’extrême-droite pleuvent sur Twitter et ils sont sont singulièrement les mêmes. Tous regrettent et célèbrent le chantre de l'union des droites et le militant d'une “droite décomplexée”. Eric Ciotti, le président des Républicains, a dit « son émotion » en apprenant la nouvelle du décès de celui qui fut le conseiller politique de Philippe de Villiers puis de Nicolas Sarkozy. «Patrick Buisson était un homme d’une grande culture, un écrivain de talent et un amoureux fou de la France », a réagi Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national. Il « a fait progresser les idées du camp national comme très peu d’intellectuels y sont parvenus, en prêtant ses mots à la parole du pouvoir » a admis le président du parti, Jordan Bardella. L’Action française a pour sa part salué « un ami (…) qui n’a jamais renoncé à ses convictions ». Tandis qu’Eric Zemmour, à qui Patrick Buisson a apporté son soutien en 2022, a commenté : “Nos déjeuners rituels furent des moments de grâce, à jamais inoubliables, entre analyses politiques et plaisanteries ».

Avec Julien Théry, notre historien maison et présentateur de la Grande H, nous sommes revenus sur la stratégie de normalisation et d'hégémonie de l'extrême droite menée par Patrick Buisson qui a pu contempler son œuvre avant de quitter ce monde.