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Coup d'Etat au Niger : Les soldats français bientôt chassés ?
Alors que les putschistes pointent du doigt des manœuvres supposées de la France, Paris rapatrie ses ressortissants pour ne pas gêner une éventuelle opération militaire extérieure destinée à réinstaller le président Bazoum...
L'actualité du jour, présentée par Nadiya :
Les évacuations de ressortissants français et européens vivant au Niger, qui ont commencé hier, se poursuivent aujourd’hui, alors que les putschistes ont rouvert les frontières aériennes du pays dans la nuit d’hier à aujourd’hui. Des évacuations qui se déroulent alors que la situation sur place est plutôt calme, ce qui a pu susciter de l’incompréhension voire un peu d’amertume chez des rapatriés contraints d’abandonner leur quotidien dans la précipitation. De fait, ces rapatriements ont également pour but de ne pas gêner une éventuelle opération militaire extérieure destinée à réinstaller le président Mohamed Bazoum, allié de Paris. Une opération qui pourrait exposer les ressortissants français à des représailles. Surtout que les putschistes pointent du doigt des manœuvres supposées de la France.
Aimene Bahouh, 25 ans, aurait selon ses proches, été touché à la tête par un " bean bag " tiré par le RAID, le 30 juin à Mont Saint-Martin dans le contexte des révoltes urbaines qui ont fait suite à la mort de Nahel entre les mains de la police. Alors qu'il se déplaçait en voiture, vitre ouverte, Aimene aurait reçu le projectile sur la tempe. C’est ce qu’a déclaré sa famille qui a porté plainte pour « violence volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique ». A ce jour, l'agent qui a commis l'infraction n'a toujours pas été mis en examen selon l'avocat de la famille, Maître Bouzrou, qui demande le dépaysement de l'information judiciaire. Le jour de dépassement a été atteint aujourd’hui ! Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que l’humanité aura consommé ce jour l’ensemble des ressources que les écosystèmes sont capables de produire en une année.
La cop28 approche à grands pas… A grands pas de bottes pourrait-on dire, car les Emirats Arabes Unis qui sont l’hôte de cette nouvelle conférence de l’ONU sur le climat, affichent un visage autoritaire jusque dans l’organisation de cet évènement pour la planète.
Une page importante de l’histoire des États-Unis est en train de s’écrire. L’ancien président Donald Trump a été inculpé mardi 1er août pour “complot à l’encontre de l’État américain” et pour “atteinte aux droits électoraux” entre autres accusations. Celles-ci font suite à ses tentatives d’inverser en sa faveur le résultat de l’élection présidentielle de 2020.